• jolie chanson de NOËL

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    Comment accompagner les tout-petits dans l’acquisition de la marche ?

     Un enfant marchera quand il sera prêt. Entre 9 mois et 18 mois en général. Inutile de lui mettre la pression.moins les professionnels de la petite enfance en font, mieux c’est. On peut juste lui concocter un environnement favorable.



    Premiers pas : tout est affaire d’équilibre

    « Dans la marche, le mouvement des jambes, c’est très simple. Les enfants savent le faire très tôt. La plus grande difficulté c’est l’équilibration et la coordination entre de nombreuses informations » explique Monique Busquet, psychométricienne. Et l’équilibre - indispensable - à l’acquisition de la marche, c’est à l’enfant de le trouver tout seul. Personne ne peut le faire à sa place et lui épargner de tomber. Ce qu’on peut faire pour lui faciliter la tache c’est le laisser nus pieds. Car l'enfant reçoit des informations sensorielles par la plante des pieds, ce qui l’aide dans sa recherche d’équilibre. Cela participe aussi à a musculation de ses pieds. Les chaussures empêchant, elles, les pieds de "travailler".
    En fait, à la crèche, on va seulement mettre à disposition des apprentis-marcheurs, des points d’appui : de gros blocs de mousse, de petits meubles bas pour les accompagner dans le passage du quatre pattes à la position verticale. Chez l’assistant maternel, il suffit d’une table basse, d’un fauteuil ou d’un pouf …
    « La position debout dit Monique Busquet, c’est comme le quatre pattes …sauf que les points d’appui sont verticaux ! ». Quand un enfant commence à y songer, ses mains montent progressivement en prenant appui sur les jambes d’un adulte, un petit copain, une petite table …
    Tous les petits comprennent que l’équilibre est le nerf de la guerre ! Vous les voyez, ils lâchent une main, se balancent légèrement pour retrouver une stabilité et se déplacent sur le côté en se tenant toujours d’une main. Ils testent, tâtonnent. Puis un jour, ils lâcheront les deux mains. Il y aura des ratés et des chutes, parce que l’acquisition de la marche est un long processus qui a commencé au moment où le bébé s'est mis à ramper et qui se termine quand il marche bien assuré sur ses deux jambes.

    L’art de tomber en douceur

    «Pour qu’un enfant ose marcher rappelle la psychomotricienne, il faut qu’il soit en confiance, et qu’il sache comment tomber. Il faut qu’il accepte de gérer un déséquilibre, qu’il n’ait pas peur de tomber». Certains se laisseront tomber en douceur, en anticipant. D’autres accompagneront leur mouvement avec élégance et méthode : « en chevalier servant comme on dit » un genou à terre et un genou levé. Ceux qui ont été beaucoup assis tombent plutôt en arriére. Ceux qui ont fait beaucoup de quatre pattes plutôt en avant. « Quand un enfant a fait beaucoup de quatre pattes avant de marcher précise Monique Busquet il se servira des ses bras pour s’équilibrer dans sa (re) descente».
    Conclusion : pas la peine de trop solliciter les tout-petits, de leur tendre les bras avec insistance et de leur dire «allez" . En général ils y mettent spontanément toute leur énergie tant ils sont contents d’accéder à la marche et à l’autonomie qu’ils vont ainsi acquérir !
    Les seuls enfants qui doivent être encouragés (plus par des paroles que par des gestes) sont ceux qui ont peur. Peur de se lancer, peur de tomber.

    Les « aides à la marche » inutiles

    Dans la plupart des crèches, adeptes de la motricité libre, on respecte le rythme des enfants et on ne fait pas de forcing pour les inciter à marcher. On les laisse évoluer au sol, puis se déplacer d’appui en appui et faire leurs expériences motrices tout seuls. Sous le regard bienveillant et soutenant des professionnels. Et dans un environnement sécurisé. Les assistantes maternelles aussi, sont nombreuses à avoir compris que c’est l’enfant qui décide du moment où il fera ses premiers pas ! Et la plupart, désormais adoptent les mêmes attitudes que les pros de l’accueil collectif.
    On peut mettre un chariot de marche ou un porteur à la disposition des petits. Ce sont de bons jouets moteurs qui les amuseront bien sûr. « Mais précise Monique Busquet il ne faut pas croire que cela va les aider à marcher ». Les chariots de marche par exemple, ils s’en serviront mieux quand ils sauront déjà marcher, car l’équilibre est plus difficile à garder quand on pousse quelque chose.

    Trotteur : attention, danger

    Le trotteur ( appelé aussi youpala) est en revanche franchement inutile Avancer les jambes c’est facile ! Or le trotteur n’a d’autre intérêt que de permettre aux petits de faire ce mouvement, sans efforts, sans avoir a trouver leur équilibre. Ce n’est donc pas une aide à la marche. Au contraire !
    Par ailleurs il est dangereux car il favorise la survenue d’accidents. Les tout-petits foncent à toute vitesse et peuvent s’engager dans des escaliers par exemple (8O% des accidents de youpala). Avec à la clef de sérieux traumatismes crâniens. Le youpala est interdit au Canada et en Australie. Il pourrait l’être en Europe. De nombreuses PMI ont mis au point des campagnes pour sensibiliser les parents et les professionnels. Comme celle du Val de Marne, par exemple.
    « Par ailleurs note Monique Busquet, les enfants dans leur trotteur n’ont pas besoin de regarder où ils mettent les pieds ni où ils vont pour avancer. Or pour marcher, en plus de l’équilibre, il faut savoir coordonner le regard et le mouvement des jambes.» Moralité, une fois qu’ils marchent , ces enfants-là tombent plus souvent que d’autres et se cognent aussi plus que les autres, tant ils ont pris l’habitude de ne pas regarder.
    Deux autres bonnes rasions selon la psychomotricienne, d’inciter les parents à renoncer au youpala : certaines recherches ont montré que les bébés-youpala, à 6 ou 7 ans ont de moins bons repères dans l’espace. Et on a aussi observé qu’ils marchaient souvent sur la pointe des pieds car ils avaient développé une hypotonie des muscles de l’arriéré du corps (mollets, dos, nuque)

     

    https://lesprosdelapetiteenfance.fr

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  • Le jeu du Stop & Go pour que les enfants écoutent!

     

     

    Dans son livre « J’ai tout essayé », Isabelle Filliozat nous explique qu’il est préférable de dire STOP ! plutôt que « non » à un jeune enfant pour faciliter son apprentissage.

    En effet, « STOP ! » est plus efficace et moins ambigu pour les enfants. Ceci car le « non » est souvent énoncé sur un ton de reproche avec une attitude qui amplifie l’émergence de d’émotions désagréables (froncement de sourcils), engendrant du stress qui ralentit ou bloque l’apprentissage. Un « stop » est préférable car il est impératif et non blâmant.

    Je vous invite à découvrir une astuce pour créer un ancrage positif autour de ce stop via le jeu du STOP & GO !

    Le jeu STOP & GO

    Afin que ce « stop » fonctionne encore mieux, il suffit de commencer à l’utiliser sous forme de jeu qu’on peut présenter ainsi :

    « Je connais un jeu très amusant qui s’appelle le « STOP & GO ! ». Voici les règles : quand on dit « Stop », tout le monde s’arrête et on écoute ce que demande celui qui a dit « stop ». Quand on dit « Go », on peut de nouveau bouger en suivant les nouvelles consignes. »

    En gros, il s’agit d’un mélange de « 1,2,3 SOLEIL » et de « Jacques a dit ».

    Dans la vie de tous les jours, le « STOP » sera ainsi perçu positivement par l’enfant. Il permettra d’arrêter un geste, de capter l’attention (via la curiosité) et de réorienter (pour éviter un danger notamment).

    L’expérience est d’autant plus riche que l’enfant jouera aussi, arrêtant, par exemple, la séquence de chatouilles de son père ou le chant de sa mère. « Stop les chatouilles ! » « Stop cette chanson ! »

    papapositif.fr

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    1) « Ne fais pas ça ! » deviendra « J’aimerais que tu fasses ceci ainsi. » ou encore « tu me rendrais un grand service si tu…».

    2) « Arrête de crier, de râler, de pleurer ! » deviendra « Je vois que tu as de la peine/ que tu es énervé/que tu es fatigué/… Je suis là pour t’aider.»

    3) « Je suis occupé. » deviendra « J’ai entendu ton message et je serai heureux de jouer avec toi dès que j’aurai terminé cette tâche importante.»

    4) « Dépêche-toi ! » deviendra « Tu t’es habillé en 47 secondes la dernière fois. J’étais impressionné ! Tu penses pouvoir battre ton record ?»

    5) « Tu es têtu ! » deviendra « Tu m’aiderais beaucoup si…»

    6) « Tu ne m’écoutes jamais ! ! » deviendra « Préfères-tu faire ainsi ou ainsi ?»

    7) « Normal que tu ramènes des notes pareilles, tu ne travailles pas assez ! » deviendra « Je vois que tu as progressé dans cette matière. Tes efforts et ta méthode ont porté leurs fruits. La réussite dans les autres matières n’est qu’une question de temps. Comment puis-je t’aider?»

    8) « Arrêtez de vous disputer ! » deviendra « Je vous fais confiance pour trouver une solution acceptable pour chacun de vous. » ou encore « Proposez deux solutions chacun et entendez-vous sur celle que vous préférez le plus tous les deux.»

    9) « N’ais pas peur » ou « Allez, vas-y, il n’y a aucune raison de trembler comme un bébé ! » deviendra « Moi aussi je trouve cette situation peu rassurante. Voyons d’où viennent ces peurs et si nous pouvons les éclairer.»

    10) « Prête tes jouets » deviendra « Il me semble que c’est vraiment difficile de partager ses jouets. C’est un sentiment tout à fait normal. Je te propose de les partager quand tu sera prêt(e).»

    11) « Ne sois pas jaloux de ton petit frère ! » deviendra « Je me rends compte que la présence de ton petit frère doit être parfois dérangeante pour toi. Tu dois peut-être même éprouver de la colère. Tu n’es pas obligé de l’aimer mais je suis sûr qu’il est lui-même très content qu’un grand frère veille aussi sur sa sécurité. Je t’aime et je suis fier(e) de toi. » ou encore « Tu aimerais que je passe plus de temps avec toi ? Et si nous jouions ?»

    12) « C’est incroyable comme tu es maladroit !!! » deviendra « Tu as renversé ton verre d’eau. De quoi as-tu besoin pour éponger ?»

    13) « Ce n’est pas grave » deviendra « Je vois que cela te bouleverse. Je comprends que ceci te cause du tracas/de la peine/…. Sur une échelle de 1 à 10, quelle est l’intensité de ta douleur/ta peine/ » ou encore « Montre-moi où tu as mal. Quel est le niveau de ta douleur entre 1 et 10 ? Voilà ce que nous allons faire maintenant pour soigner ta blessure/ton bleu. »

    14) « Qui a fait ça ? » deviendra « Comment réparer ?»

    15) « Pourquoi fais-tu toujours tout de travers ? » deviendra » Cette fois-ci tu as commis une erreur. Y a-t-il quelque chose que tu n’as pas ou mal compris ? Souhaites-tu que je te répète cette règle ?»

    16) « Tu es nul ! » deviendra « Tu n’as pas réussi pour le moment. As-tu des idées pour faire différemment ou penses-tu que c’est simplement un plus gros effort à fournir ? De quoi as-tu besoin pour avancer ?»

    17) « Range ta chambre » deviendra « J’apprécierais que tu ranges ta chambre. » ou encore « Souhaites-tu commencer à ranger ton bureau ou ton armoire ? » ou « Je vais commencer avec toi.»

    18) « tu n’es pas curieux, tu ne t’intéresses à rien ! » deviendra « J’aime te regarder apprendre. » ou encore « J’aime ce mélange de couleurs ou cette forme dans les nuages. Et toi, qu’en penses-tu ?»

    19) « Eteins la TV tout de suite ! » deviendra « Ton émission semble interessante. Ne peut-on pas l’enregistrer pour la regarder plus tard ensemble ? » ou encore « Je suis d’accord pour que tu regardes la TV pendant 25 minutes puis nous passerons à table. Je t’avertira 5 minutes avant la fin du délai. A moins que tu ne préfères lire ta BD ou dessiner pendant ces 25 minutes ?»

     20) « Arrête de mentir ! » deviendra« Nous pouvons mentir pour nous protéger ou protéger les gens qu’on aime. Dans les deux cas, on gagne du temps à chercher des solutions ensemble plutôt qu’à cacher les questions ! On s’y met ? »

    Voici quelques conseils supplémentaires pour encourager le dialogue et l’écoute tout en renforçant la confiance en soi des enfants :

    – Décrivez ce que vous voyez sans juger pour renvoyer un reflet à l’enfant . Cette description lui servira à reconnaître, accepter et verbaliser ses émotions et cette preuve d’attention lui démontrera son importance à vos yeux.

    – « Je vois », « oui », « oh » « ah », sont des expressions qui encouragent à parler. Aidez votre enfant à parler en les distillant dans la conversation.

    – Baissez-vous pour mettre votre visage au même niveau que celui de votre enfant. Parlez à un niveau de voix inférieur à celui d’une conversation normale pour attiser la curiosité et permettre à l’enfant d’orienter son attention. De plus, ce volume se prête aux confidences et à l’apaisement.

    – Si vous ressentez vous-même du stress ou de l’énervement, prenez de longues inspirations pour vous calmer. C’est une technique que vous pouvez aussi apprendre à votre enfant.

    – Ancrez-vous complètement dans le moment présent. Vous êtes ici et maintenant. Communiquez dans l’instant en toute bienveillance.

    – N’étiquetez pas. Bannissez les « tu es idiot/stupide/intelligent/maladroit ».

    – Ne promettez pas, ne menacez pas, ne vous moquez pas, ne comparez pas.

    – Proposez des choix, cela responsabilise et facile l’adhésion.

    – Ne vous substituez pas à l’enfant s’il est capable d’accomplir une tâche.

    – Déléguez-lui des tâches à sa portée. Il se sentira utile.

    – Encouragez ses efforts et ses intentions sans le juger personnellement.

     

     anti-deprime.com

     

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    Il est paradoxal de crier sur un enfant pour lui demander de se calmer .

    (Isabelle Filliozat)

    En criant sur un enfant :

    -nous lui montrons le mauvais exemple.

    -nous chargeons son corps d’adrénaline et de glucocorticoïdes.

    -il se fige et accumule du stress (l’amygdale est en alerte, le rendant incapable de réfléchir).

    -des hormones se libèrent et le pousseront à commettre une nouvelle bêtise.

     

    La solution à adopter est d’abord de se calmer soi-même.

    Voici 3 étapes pour retrouver son calme :


     1-Je vous propose de respirer lentement en fermant les yeux et en vous concentrant sur votre respiration pour apaiser votre organisme (et repousser la colère). Comptez dans votre tête le nombre d’inspirations et d’expirations. Cela aide à se concentrer.


    2-Entrouvrir les lèvre ou les caresser a aussi des vertus relaxantes. Relâchez votre mâchoire.


    3-Sourire vraiment et votre tête va finir par envoyer un message à votre cerveau : « tout va bien ».

    Ensuite, prenez la parole pour vous exprimer sans juger à la première personne (« je »). Prônez la communication non-violente et la bienveillance.

    Enfin, rétablissez le lien affectif avec votre enfant avec un jeu, un massage ou un câlin.

     

    http://anti-deprime.com

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  • -Comptine pour la fête des pères

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